LIVRET DE L'ÉTUDIANT 2017 / 2018

Il est commissaire d’expositions, théoricien et historien de l’art. Il est membre fondateur de la plateforme curatoriale 1: 1 projects à Rome et initiateur de Birdcage, galerie temporaire et itinérante autour des pratiques sonores. Docteur à l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, ses projets et ses recherches portent sur l’art en situation, les pratiques contextuelles et discrètes, ainsi que sur des questions liées aux modes de diffusion, d’exposition et de circulation des œuvres. Grâce à une bourse du Cnap attribuée en 2014 (soutien à la théorie et critique d’art), il poursuit ce travail sur la figure et l’héritage de l’artiste Max Neuhaus. Entre autres projets, il a assuré le commissariat des projets No Music Was Playing (Instants Chavirés - Brasserie Bouchoule, Montreuil, 2014), Blow-up (Jeu de Paume, Paris, 2012), The Invisible Generation, (Margareth Lawrence Gallery - Victoria College of Arts, Melbourne, 2009), Heavier Than Air (Triennale de Prague, Galerie Nationale, 2008), Neterotopia (Palais de Tokyo, Paris / Careof, Milan / New International Cultural Center, Anvers, 2006). Suite à une résidence au Cneai de Chatou (dans le cadre de la plateforme Piano) et au Frac Franche-Comté, il prépare actuellement des projets d’exposition prévues pour novembre 2014 (Macro, Rome) et 2015.
Graphiste et plasticien, diplômé de l’école des beaux arts de Besançon, il édite et conçoit livres, revues et multiples favorisant tous les procédés d’impressions. Son activité se concentre autour du design éditorial (direction artistique notamment des collections La Conversation, Frac Franche-­Comté depuis 2014 et «Oh cet écho», Les presses du réel, depuis 2008), d’identités graphiques (réseau Seize Mille, art contemporain en Franche-­Comté; Toshiba House, atelier & lieu d’exposition, Besançon, structure avec laquelle il collabore activement entre 2009 et 2015; Sonic, pôle sonorités de l’école d’art de Mulhouse; ArchitecTone, colloque art/son/architecture, Saline royale d’Arc­et­Senans), et de créations typographiques (une dizaine de caractères dessinés depuis 2008). Participe et collabore à plusieurs groupes de travail et de recherche dont la revue Tacet (éd. Haute école des arts du Rhin), l’association W au côté d’Yvan Etienne (problématiques et pratiques esthétiques liées au travail du son et à la transdisciplinarité) dont il fut le président de 2003 à 2007. Affectionnant le partage des compétences et la mise en commun des ressources, il participera à la création des collectifs Territoires, puis AKT (réunissant divers acteurs des champs des arts plastiques et du design de l’axe franco­suisse), collabore avec Christophe Gaudard & Elsa Maillot entre 2010 et 2013, ou produit et co­anime avec Nicolas Maigret le programme de création radiophonique CRAPS diffusé sur les ondes et sur internet entre 2004 et 2008.
Né en 1964, diplômé de l’école d’Art de Besançon en 1991. Plasticien, à la frontière entre la sculpture et le design, il développe un travail de volume, de dessin et de peinture qui interroge l’objet en tant qu’espace de représentation. Il expose régulièrement son travail, participe à plusieurs résidences et collabore avec différentes entreprises spécialisées (métal, bois et matières plastiques) pour la réalisation de projets spécifiques. Réalise en 2006, un livre sur son travail de sculpture, pour la Collection Jeunesse avec la Maison Chauffante Edition. Depuis 2000, il enseigne dans le cadre des cours périscolaire, jeune public, ainsi que pour les cours du soir de sculpture et de dessin. Il intervient plus spécifiquement auprès des 1res et 2es années, en proposant des ateliers de pratiques techniques en relation avec les cours de volume et d’espaces dispositifs.
Diplômé de l’école des beaux-arts de Saint-Étienne, travaille sur le paysage, l’architecture, le design d’environnement au sein du groupe «Lieu-dit» fondé avec deux plasticiens et un architecte. Puis il oriente sa recherche vers l’illustration pour la presse (le Monde, le Magazine littéraire…) et se consacre désormais plus particulièrement au dessin et à la peinture. Depuis 1991 il enseigne la communication visuelle à l’école des beaux-arts de Besançon, intervenant dans les différents niveaux du cursus.
Né en 1984 à Sarreguemines, France. Graphiste et dessinateur de caractères, a étudié la typographie et l’édition à La Cambre à Bruxelles. Travaille depuis 2010 avec Alain Rodriguez à Paris. Conçoit des publications pour Thomas Hirschhorn depuis 2010, et pour des institutions culturelles ou des éditeurs comme: Le Feu Sacré Éditions (FR), Sternberg Press (GER), cneai= (FR), CIG-Chaumont (FR), Alfred University (USA), Office fédéral de la culture (CH), JRP-Ringier (CH), etc.
Emilie McDermott est une artiste franco-américaine diplômée des Beaux Arts de Paris-Cergy. Elle a grandi à Washington DC, où elle a dansé au Washingon School of Ballet. Son parcours protéiforme, l’a amené par la suite à étudier à l’ESCP, à travailler dans le domaine du design, avant de poursuivre ses études en arts à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne et à l’ENSAPC. Pratiquant la performance et vidéo, elle travaille depuis quatre ans en étroite collaboration avec la Finlande et a collaboré avec de nombreux artistes contemporains, compagnies de danse et théoriciens . Par ailleurs, elle mène depuis plusieurs années une pratique de traduction (livre, revue et web), travaillant en particulier avec des artistes ainsi que des institutions culturelles et artistiques. Elle a également enseigné l’anglais à des publics adultes et jeunes depuis près de sept ans. Professeur en charge de l’enseignement en anglais à l’ISBA, ses compétences artistiques associée à sa maîtrise de l’anglais et à son experience pédagogique, lui permettent de développer un enseignement dynamique adapté à des études d’art.
DEA à Paris XIII, chargé de cours à ­l’Université de Franche-Comté en épistémologie et en art contemporain. Activités de critique et théoricien, membre du comité de rédaction du magazine d’art actuel Inter (Canada) et du Centre d’art mobile. Poète, dispense ses productions en revues, expositions, interventions intermédia, conférences et workshops, en France et à l’étranger. Enseigne la culture générale à l’école des beaux-arts de Besançon depuis 1999 en 3e, 4e, 5e année, en art et en communication. Assure également le suivi éditorial entre autres de la collection Thermodynamique et un atelier transdisciplinaire autour des écritures & sonorités-actions.
Laurent Devèze, philosophe, est issu de l’École Normale Supérieure où il a été élève de Foucault. Titulaire d’un DEA (effectué sous la direction de Jean Toussaint-Dessanti de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et Pierre Magnard de l’Institut de philosophie de l’Université de Poitiers), il a effectué son mémoire de troisième cycle à l’Institut d’Études Politiques de Paris sous la direction d’Hélène Carrère-d’Encausse. Après une brève expérience d’enseignement en tant qu’assistant à l’ENS de Fonteney-St Cloud puis Maître de conférence à l’Institut d’Études Politiques de Paris, il s’oriente vers la diplomatie culturelle, d’abord en tant que Directeur de l’Institut Français de Cracovie, puis d’Afrique du Sud (qu’il fonde) et où il devient Attaché Culturel près l’Ambassade de France à Pretoria. Après un retour temporaire à Paris pour servir le Ministère de la Culture de Catherine Trautmann, il poursuit sa carrière d’attaché culturel sur la côte Ouest des États-Unis, puis en Suède, avant de prendre la direction de l’École des Beaux-arts de Besançon en 2008. Il est aujourd’hui Directeur Général de l’EPCC/ISBA (Institut Supérieurs des Beaux-Arts). Auteur de nombreux articles et de commissariats d’expositions, il est également engagé dans de nombreuses responsabilités liées aux arts plastiques en région comme au niveau national. Laurent Devèze a été élu en 2015 à l’AICA - Association Internationale des Critiques d’Art/
Né en 1978, vit et travaille à Besançon. Il a étudié à l’école des Beaux-arts de Besançon de 1998 à 2003 avec notamment Thierry Sarfis comme professeur. En 2004, il s’installe en tant que graphiste indépendant travaillant dans le domaine de la communication sociale, institutionnelle et culturelle. En 2005 il reçoit une bourse régionale d’aide à la création pour développer son projet «l’actu s’affiche». Certaines de ses affiches ont été sélectionnées, exposées et primées lors de biennales internationales d’arts graphiques: 19e, 20e et 21e biennales d’affiches de Varsovie, 19e et 20e festival d’affiches et d’arts graphiques de Chaumont, ADI design Award 2007 et 2008 de Hangzhou (Chine), biennale internationale «Golden Bee» (Moscou), 5e biennale internationale d’affiches de Ningbo (Chine), 17e biennale d’affiches de Lahti (Finland)… Il a reçu en 2006 le 1er prix du concours d’affiches pour l’exposition rétrospective de l’œuvre d’Henryk Tomaszewski, en 2008 le prix «ADI Excellent Work» de l’institut de design de Chine et le 3e prix de la biennale internationale d’affiches de Varsovie dans la catégorie «ideologic poster». Il participe également à des expositions telles que Vision d’Europe (Paris), 10 ans d’affiches, l’imprimé (Besançon), graphisme d’intérêt public (espace culturel de Saint-Ouen), made in France (salon international du livre de Genève), affiches contemporaines françaises (instituts français du Mexique), Design Fresh (Téhéran)…
Docteur en Histoire de l’art à l’Université de Paris- Sorbonne Paris IV. Co-directrice avec Françoise Levaillant d’un ouvrage collectif L’art de l’assemblage. Relectures paru aux Presses Universitaires de Rennes en février 2011. Elle a récemment publié une monographie sur Christian Jaccard (éditions du Musée d’Orsay), un texte sur Arman (édition Flammarion/Skira) et sur les assemblages de Niki de Saint-Phalle (éditions Serpenoise). Elle est également l’auteur d’une chronologie sur François Morellet (éditions du Centre Pompidou), d’articles et de notices sur: Supports/Surfaces (éditions du Jeu de Paume), les abstractions américaines (éditions RMN/Musée Fabre, Montpellier), Le Corbusier (Fondation Le Corbusier) ou encore Lars von Trier (revue Pavillon, Esap Monaco). Elle a dirigé et organisé un cycle de rencontres publiques «Supports/Surfaces: d’hier à aujourd’hui» en collaboration avec les Archives de la Critique d’art à Rennes (École des beaux-arts, Université de Rennes). Stéphanie Jamet-Chavigny enseigne l’Histoire et la théorie des arts de la 1re à la 5e année.
Née en 1983, vit et travaille à Besançon. Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Besançon, elle a poursuivi ses études en obtenant un post-diplôme en design et recherche à l’école Supérieure d’Art et de Design de Saint-étienne. Durant ses études, elle rencontre Constance Rubini et Denis Couegnioux avec qui elle conçoit le premier numéro de la revue Transmission sur Andrea Branzi. En 2006, elle poursuit dès lors dans le domaine de l’édition en signant plusieurs numéros de la revue Azimuts, ainsi que d’autres publications de design graphique. Elle réalise aussi un numéro de la revue D’Ailleurs ainsi qu’un ouvrage pour la Maison du Peuple, revues de l’école des beaux-arts de Besançon. Sa formation pluridisciplinaire l’a conduit à travailler en parallèle à la conception de simulation de vitrines pour les grandes maisons de luxe: Cartier, Façonnable, Chantelle, Kenzo... Depuis 2007, elle codirige, aux côtés d’Yves Morel, l’agence Yves Morel Workshop. L’agence est spécialisée dans le design d’objets, le graphisme, la scénographie et le soclage d’art. De grandes exposition ont vu le jour au sein de l’agence. De l’exposition: «Le temps des loisirs» au MuCEM à Marseille, à l’exposition «Science et fiction, aventures croisées » à la Cité des Sciences en passant par «Vous avez dit Chimie?» au Palais de la Découverte, sans oublier «Bêtes d’expo!» à la Citadelle de Besançon. Depuis 2008, elle enseigne le design graphique à l’école des Beaux-Arts de Besançon, ainsi que le design de produit à la Faculté des Sciences de Besançon.
Depuis son premier instamatic Isabelle Massu s’intéresse à l’image sous toutes ses formes. Très vite, elle a fait d’internet le support de ses travaux et son champ d’investigation; le cyberféminisme, l’opensource, les archives font partie de ses objets familiers. Suite à une série de projets mêlant photographie et archives, l’intérêt pour les base de données, les méthodes de nomenclature, l’organisation de l’information visuelle, mais aussi du monde, se sont imposés dans ses derniers travaux. Depuis elle continue de collecter accumuler et reclasser les inclassables. Isabelle Massu enseigne en Art et en communication visuelle. La compagnie,Marseille - Studio XX, Montréal - Constantvzw association pour les arts et medias, Bruxelles - Arabe Image foundation, Beyrouth - San Francisco Art commission - San Francisco public Library - San Francisco International film festival - Old Boys Network , Hamburg - Les Pénélopes, Montreuil- Office de la culture, Marseille - Vidéochroniques, Marseille - European North American Women Action, Amsterdam - San francisco Art Institute - Camerawork, San Francisco - Kawenga, Montpellier - Musée de Préhistoire des gorges du Verdon, Quinson - Casa factori, Marseille - 2nd floor project gallery, San Francisco - Walter mc Bean gallery, San Francisco - Parson school of Arts, Paris - Le cube, centre de création numérique, Issy-les-Moulineaux - Institute of Network Cultures, Amsterdam.
Diplômé de l’école Supérieure Estienne (1986-1991) puis de l’école nationale supérieure des arts décoratifs (1991-1993) et de l’Atelier national de création typographique (1994-1995), il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome, Villa Médicis, où il aménage le nouvel atelier de gravure. Il a reçu le grand prix des métiers d’art de la Ville de Paris en 1997. Il a été nommé Maître d’Art (programme du ministère de la culture inspiré des «trésors vivants» au Japon) par Aurélie Filipetti en novembre 2013 et fait parti de l’association des grands ateliers. Graveur, il conçoit, réalise et édite depuis 1988 des livres d’artistes en relation avec la littérature, parmi lesquels Oiseaux de Saint-John Perse, Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig, La Métamorphose de Franz Kafka, Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll, «4 speeches by G. W. Bush», un coup de dés de Mallarmé, Le murmure, condition et destin de l’artiste de Francis Ponge, le «out side» projet… Il se consacre principalement à l’estampe dans une optique ouverte et décloisonnée ayant comme objectif une réouverture d’un outil en cours de redéfinition. À l’école des beaux-arts de Besançon depuis 2003, il enseigne la gravure et le dessin. Il intervient en 2e année du cursus et en communication visuelle pour le suivi des projets graphiques et d’édition en 3e, 4e, et 5e année.
Né en 1961, Lüchow, Allemagne. Vit à Besançon, Lörrach (près de Bâle) et Paris. Études en sciences humaines à l’Albert-Ludwigs-Universität Freiburg im Breisgau, formation en arts plastiques à la Hochschule für Bildende Künste Hambourg, post-diplôme à l’Institut des Hautes Études en Arts Plastiques à Paris, pensionnaire à la Villa Kujoyama à Kyoto en 1999. Enseigne depuis 1991 en France et ailleurs. Publications monographiques : Rainer Oldendorf, Fundació Antoni Tàpies, Barcelona, 2000/R.O. co-edition FRAC Champagne-Ardenne, Reims/FRAC Languedoc-Roussillon, Montpellier/Le Quai, école supérieure d’art de Mulhouse, 1999 / Rainer Oldendorf, Galerie de l’École Régionale des Beaux-Arts de Nantes, 1995. Essais critiques : Enguita Mayo, Nuria, Images in Absentia, dans Camera Austria, septembre 2006/Tristan Trémeau, «Rainer Oldendorf: exposition personnelle», dans art21, nº11, Paris, mars 2007.
Après des études à l’école des beaux-arts de Marseille, elle réalise plusieurs résidences de travail au Hangar à Barcelone, au 3bis f à Aix-en-Provence et récemment à la Villa Arson à Nice. Son travail de dessin et ses installations sont autant de scénarios contextuels, des propositions à entrées multiples. La pratique du dessin occupe une place importante dans son travail. Elle a mis en place des collaborations spécifiques autour de projets éditoriaux. Pour exemple la revue de dessins Toc qu’elle propose depuis 2001. Elle a organisé de 1994 à 2006 les activités de la galerie associative SMP à Marseille. Avec ses collaborateurs elle a mis en place depuis 2005 un programme d’expositions et de résidences à Berlin, autour d’un lieu nommé Visite ma tente. Elle enseigne à l’école des beaux-arts de Besançon depuis 2006. Elle propose en 1re année un cours de dessin et en 2e année des développements plus génériques autour de la pratique du dessin (édition, installation, animation).Géraldine Pastor Lloret est représentée par la galerie Parker’s box à New-York.
Gilles Picouet lie et relie les choses entre elles. À la galerie Art’O (1995), il coud sur place quantité de bois récupérés dans la rue. Il réalise une sorte de grande palissade souple qui épouse les murs de la galerie. A Quartier éphémère de Montréal (1999), Montevideo (2003), Shanghaï, (2009-10) chaque exposition est l’occasion de travailler ce qui peut unir un lieu, une durée et un individu. Gilles Picouet crée des œuvres modulables. De la même manière qu’un musicien écrit une partition pour qu’elle soit jouée par d’autres, Gilles Picouet fait interpréter ses œuvres par d’autres artistes. La pièce qu’il a conçu pour le Crédac en 1998 est rejouée par Rémi Uchéda au Pavé Dans La Mare à Besançon en 2000, puis par Johanne Grandjean à l’ISBA (Ecole régionale des beaux-arts de Besançon) en 2012. Gilles Picouet aime voir ses œuvres transfigurées. En résidence à Montevideo (Uruguay, 2003), il réalise une «architecture vulnérable» en plâtre. Cette petite tour, dont la démolition est programmée un an après sa construction, est exposée aux actions humaines et atmosphériques, dans le somptueux parc du musée Blanès. Il cite Héraclite pour écrire dans les fondations: «Chose commune que commencement et fin sur le circuit du cercle». Gilles Picouet expose dans des espaces non prévus à cet effet. En 2002, avec le soutien du Pavé Dans La Mare, il crée trois nouvelles œuvres qui sont l’occasion de se mesurer à des espaces et des contextes nouveaux (salle non apprêtée pour accueillir des expositions, vitrine de boutique de vêtements, espace requalifié pour recevoir une installation spécifique). Gilles Picouet favorise l’émulation dans et hors-les-murs de l’école des beaux-arts. Il organise chaque année des workshops dans des lieux marqués par la grande ou la petite histoire et dont le moindre objet est encore imprégné de la mémoire collective (usine Rhodiacéta, ancienne maison du peuple, laboratoire d’anatomie, Friche industrielle…). Depuis 2012, il réalise ses œuvres dans l’école où il enseigne. Il s’installe quelques fois dans les ateliers de l’école, incitant les étudiants à le questionner sur sa pratique artistique. L’idée n’est sûrement pas de se placer en tant que maître à penser mais d’entrer en dialogue avec son entourage autrement que par le seul discours pédagogique. Gilles Picouet crée le collectif «Clara». Avec trois autres plasticiens, Emmanuel Aragon, Samuel Buckman et Virginie Delannoy, ils expérimentent de nouvelles procédures pour interroger la place de l’artiste dans la société. Leurs installations tiennent parfois de la performance et de l’improvisation même si elles sont longuement préparées en amont. Elles font entrer dans la danse des partenaires artistiques mais aussi des entreprises privées et des associations militantes. Clara s’est déployé en 2005, à l’occasion de l’exposition Affinités à la Saline Royale d’Arc et Senans, au centre d’art «Passages» de Troyes en 2008, à Dunkerque à l’automne 2012. Gilles Picouet entreprend la construction d’une coopérative. Il participe au groupe de travail chargé de la réalisation architecturale. La coopérative se veut être un lieu de vie et de travail visant à la réalisation de soi et du collectif dans un esprit de compagnonnage. Les coopérateurs aménagent leur temps et leur espace afin de développer des moyens de s’affranchir de la propriété individuelle par la pratique du partage et de la convivialité.
Née en 1983, a étudié à la Villa Arson à Nice puis à l’ENSAD de Paris. Elle est aujourd’hui graphiste indépendante et travaille essentiellement dans le cadre de projets artistiques et culturels. En parallèle, elle exerce une activité de dessinatrice et participe à différents projets collaboratifs pluridisciplinaires. Après avoir travaillé aux côtés de Manuel Raeder à Berlin en 2008, elle rejoint le collectif le Foyer pour créer la revue Le Fourneau Cosmique et contribuer à plusieurs manifestations artistiques, notamment une résidence à Saint Pétersbourg en Russie pendant les Nuits blanches. En 2011 elle co-fonde MERCURE avec Maya Palma, Manon Recordon et Giuliana Zefferi, un programme de résidence, de recherche, d’exposition et une revue. En 2012, elle devient la graphiste de Séries-Limitées, plateforme web de vente de mobilier et objets de créateurs, de cette rencontre est née une déclinaison de sa typographie Scappa en objet, réalisé en métal et en néon. En 2013 elle conçoit une édition avec le duo de plasticiennes Hippolythe Hentgen témoignant de leur intervention dans le lycée Paul Valéry à Paris. Elle collabore également avec la commissaire d’exposition Marion Vasseur Raluy pour la réalisation d’un livre présenté au cours du séminaire «Si nous continuons à parler le même language, nous allons reproduire la même histoire», conçu par Mikaela Assolent et Flora Katz sur invitation du commissariat chez Treize à Paris. En 2014 elle participe à la résidence La Grande Ourse au Parc Saint Léger, Centre d’art contemporain. Elle y rencontre l’artiste Hélène Bertin avec qui elle crée des projets de workshop, notamment pendant la 25e édition du Festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont et à l’ENSA de Dijon.
Né en 1981 à Poitiers, nationalité Franco-suisse. Il vit et travaille à Besançon ou il a cofondé en 2009 Toshiba House, un atelier et un lieu d’exposition. Outre des résidences à la Friche Belle de mai à Marseille et au Frac Alsace, il a récemment exposé à la villa Arson à Nice, au confort Moderne à Poitiers, au centre d’art Forde à Genève, au Frac Limousin à Limoges, participé à la première biennale de Belleville et au 55e salon de Montrouge. Après l obtention du 1 % culturel de la douane de Delle-Dellemont en 2008 ; son travail a rejoint les collections du Frac franche Comté, du Frac Limousin, du Consortium à Dijon, et du Fonds national d’art Contemporain.
Après l’obtention d’un DNSEP à Rouen il poursuit des études à la « School of the Art Institute of Chicago » et à la « Rijksakademie » à Amsterdam, il séjourne à Bruxelles, à Rome (Villa Médicis), à Paris (cité des Arts), à Tokyo (Villa Médicis Hors les Murs), à Buenos-Aires et en 2006 à Bangkok afin de réaliser différents travaux essentiellement sous forme de photos ou de vidéos. Depuis 2000, il a exposé au C.N.P. à Paris au Museum voor Fotografie à Anvers, à la Biennale de Sharjah aux Emirats Arabes Unis, à la Villa Arson à Nice et au Centre d’art de Castres. En 2009 il a réalisé un long métrage «la dérive» pour la Biennale de Busan en Corée, ce film a été en sélection au Festival Hors Pistes au centre Pompidou et au Festival IndieLisboa à Lisbonne, il sera présenté en 2010 à la South London gallery. Ses Vidéos ont été projetées à l’occasion des soirées Point Ligne Plan à La Fémis, au Jeu de paume et au Grand Palais à Paris au Super Deluxe à Tokyo, à De Appel à Amsterdam, et au Reina Sofia à Madrid. Certaines font aussi parties des collections du Centre Pompidou. Il a publié 4 ouvrages Fascination & Romans , internationales, 106 beautés japonaises et en 2007 Beautés hollandaises. Depuis 1995 il codirige le centre d’art autogéré «la maison Grégoire» à Bruxelles où il a pu présenter le travail de Runa Islam, Barbara Visser, Regine Kolle ou bien Jean Bedez. En 2010 il a fondé le diep, festival de la côte d’albâtre avec des œuvres de Veilhan, Sala, Osz… Depuis 2005 il est en charge du suivi des étudiants de 4e et 5e année de photographie à la Cambre à Bruxelles. En 2006 il a dirigé un workshop à la Oslo Fotokunstskole et il enseigne la vidéo et la photographie à Besançon depuis 2006.
Née en 1955 à Dijon. DNSEP à l’École des Beaux-Arts de Besançon en 1980. Active au sein de plusieurs associations, dont le collectif Dimensions à Lyon jusqu’en 1992. Plusieurs séjours au Japon. Invitée par l’Université Waseda, Tokyo, en 1997 pour présenter son travail. Expositions à la galerie Crillon, Tokyo, jusqu’en 1998. À la galerie Weiller, Paris en 2005, et galerie Atrium ed Arte, «Les travaux récents sont comme des lacs gelés ou des terres blanches, sans punctum ni repères qu’une invitation à flotter dans cet espace.» La couleur est sur la tranche du tableau, vacillante en fine bordure; lien plus du corps que par la vue, qui touche le mur de l’espace commun. «Le contact est toujours vacillant» dit Jean-Christophe Bailly, «la rencontre raconte et même stipule la différence: la différence est là, elle est comme un abîme et cet abîme est infranchissable.» Restons là donc, pour un moment.
Élevé au coca-cola et aux jeux vidéo, diplômé de l’école des beaux-arts de Mulhouse, je me suis rapidement tourné vers Internet ainsi que vers la scène électronique : cofondateur de la plate-forme graphique www.noweb.com et musicien dans diverses formations techno ou électro. Après 7 ans en agence de communication multimédia (Publicis Lyon) en tant que webdesigner puis webmaster, et enfin chef de projet, j’ai intégré en 2000 l’école des beaux-arts de Besançon où je propose au sein de l’atelier infographie une initiation à la PAO (publication assistée par ordinateur) et à ses diverses applications dans les domaines de l’impression papier ou de l’édition (intervention dans les différents niveaux du cursus).
De formation pluridisciplinaire, Valentine Verhaeghe a développé différentes recherches dans les champs croisés des sciences humaines de la philosophie et de l’esthétique. Notamment au sein du laboratoire de l’Université Paris XIII, sous la direction de Mme le Pr. M.C. Lambotte (philosophe psychanalyste), elle a réalisé des travaux en art portant sur les questions de la représentation, de la figure, de la perception et particulièrement sur les questions d’espace, de temporalité et de processus d’émergence du sens dans les systèmes iconiques et non langagiers aujourd’hui. Doctorante en philosophie de l’art, sa recherche traite des processus de dérivation en art contemporain, et plus généralement sur les figures de l’intermédiaire, elle interroge les processus en jeu dans le passage des mots aux sons et à l’image ou du mouvement au mot. Elle dirige la collection MOBILE ALBUM INTERNATIONAL, diffusée par les Presses du Réel, le dernier album traite de l’art performance. En Franche-Comté elle a co-crée Montagne Froide, plateforme de création, de recherche et d’organisation d’événements. Elle est artiste en art performance, a présenté ses créations dans de nombreux pays et institutions dans le monde, elle enseigne la théorie et la pratique de cette non-discipline invitée par les universités, institutions et écoles d’art (Lyon, Poitiers, Berne, Valencia, Cologne, Athènes...). Elle est enseignante à l’Institut supérieur des Beaux-arts de Besançon, et participe à l’unité de recherche Fronts & frontières, pôle art-performance.
Il est artiste plasticien vidéaste, performeur et metteur en scène, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Paris - Cergy. Il travaille actuellement sur l’opéra de Verdi - La Traviata, en collaboration avec Arielle Dombasle (présenté dans la Cour d’Honneur de l’Hôtel National des Invalides, au Château de Vincennes, au Champ de Bataille…) Il réalise fréquemment des workshops dans les Écoles Supérieures d’Art (ENSAD, ISBA, ENSAC…) et devient rapporteur du jury pour la sélection des candidats en Art Vivant et Scénographie à la Villa Médicis pour les années 2015 et 2016. Pensionnaire en arts plastiques en 2012 à l’Académie de France à Rome - Villa Medicis, il y développe à la fois son travail d’images et de mises en scène dont Movimento parallelo (dans le grand salon de la Villa Médicis), Héraclès (au Palazzo Farnese, Ambassade de France en Italie), et Nihil obstat (au Teatro Valle Occupato) où il devient directeur artistique de Promessa, festival vidéo et chorégraphique. Il établit une collaboration entre la Villa Médicis et le Teatro Valle Occupato permettant d’y programmer près de 25 artistes français et italiens et d’initier la Villa Medici Occupata en mars 2012. Dans le cadre du Festival Artdanthé 2014 et 2015 du Théâtre de Vanves, Rémy Yadan a été invité à présenter sa dernière création Les Fumeurs Noirs après des résidences de recherche au Centre National de la Danse (CND) à Pantin et à la Ménagerie de Verre à Paris. Il a également été invité par Eternal Network à Tours à réaliser une création scénique Il est ici le bonheur, dans le cadre de la Nuit Européenne des Musées avec une exposition vidéo à Eternal Gallery intitulée Survivances. En 2009, le Fonds National d’Art Contemporain fait l’acquisition de Madres, (œuvre vidéo) réalisée lors de sa résidence à Buenos Aires (Lauréat de l’Institut français). Une exposition personnelle de l’ensemble de ses vidéos Hora sideral y sera présentée au Centre Culturel Recoleta. Il obtient en 2008 une résidence d’un an à la Cité Internationale des Arts de Paris où il met en œuvre 3 créations scéniques dont Huitième de soupir. Ses vidéos sont projetées dans de nombreux festivals français et internationaux dont Paris (Coté Court) Bruxelles, Lisbonne, Lausanne, Turin, Madrid, Amérique Latine... Il a également réalisé des films pour les chorégraphies d’Alain Buffard projetés à Vidéodanse au Centre Pompidou en 2008. Il a réalisé pendant 10 ans Diaphoraccords, une émission mensuelle consacrée à la création contemporaine. Son parcours est également jalonné de séminaires de psychanalyse. C’est en 2012 qu’il crée sa structure TAMM