Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon
Max Feed — oeuvre et héritage de Max Neuhaus

Hors-série D’Ailleurs, revue de recherche de l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon.

Ouvrage publié suite aux expositions Max Feed et Mix-Feed, qui se sont tenues en 2016 au Frac Franche-Comté et à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon.

Contributeurs : Seth Cluett, Steven Connor, Laurent Devèze,Trisha Donnelly, Stefan Helmreich, Patrick Javault, Nina Katchadourian, Myriam Lefkowitz, Barbara London, Max Neuhaus, Pierre Restany, Simon Ripoll-Hurier, Théo Robine-Langlois, Sébastien Roux, Matthieu Saladin, Claudia Squitieri, Jonathan Sterne, Samon Takahashi, Oleg Tcherny, Olivier Vadrot, Anne Zeitz.

Sous la direction de : Daniele Balit

Conception graphique : Timon Chapelain, Julie Laalaj, sous la supervision de Thomas Bizzarri

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Max Feed est le résultat d’une réflexion collective sur l’héritage de Max Neuhaus (1939-2009). L’artiste américain a revendiqué une conception émancipatrice de l’expérience sonore à travers des oeuvres pionnières comme Listen (1966), Drive-in Music (1967), ou Times Square (1977-1992 ; 2002-présent), marquant un passage historique de la musique au son.

Les traductions de textes majeurs, rééditions et contributions inédites d’artistes et auteurs réunies dans ce volume prolongent l’exposition collective Max Feed présentée en 2016 au Frac Franche-Comté, puis à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon. Elles abordent les stratégies d’attention, les interactions et les transcodages liés à une sensorialité raréfiée et discrète.

Si, pour Neuhaus, le son est une affaire transculturelle, il est ici question de mobiliser des écoutes multiples (musique programmée, espace urbain et consumériste, radiophonie et télécommunications, son subaquatique, perception réduite et augmentée, psycho-acoustique), tout en opérant une relecture critique de notions telles que l’immersion, l’« acousmanie » ou la présence sonore.

Au-delà des développements possibles de l’écoute contextuelle, la réflexion ouverte par Max Feed procède d’un parti pris consistant à considérer le son non comme une manifestation ontologique, mais comme une entité relationnelle participant à la production de l’espace social.


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