Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon
Publications

L’école réalise plusieurs publications par an, liées soit à des projets pédagogiques, soit à des expositions. Leur conception graphique est confiée dans certains cas à des étudiants de 4e année de l’option communication.

Ce qui ne laisse jamais tranquille - Contrat social (2021)

Contrat social est un programme de recherche initié en 2012 à l’ISBA de Besançon par Stéphanie Jamet, Philippe Terrier-Hermann et Matthieu Laurette rejoints par Gilles Picouet, Géraldine Pastor Lloret puis Claire Kueny. La présente publication, à la fois rétrospective et prospective, réunit les textes et travaux artistiques de toutes celles et ceux qui ont participé à ce projet collectif, artistes, chercheurs, et chercheuses, écrivaines et écrivains, étudiantes et étudiants.
Elle a pour ambition, non seulement de revenir sur l’histoire de Contrat Social entre 2012 et 2020, pour faire ainsi l’état des différents champs d’investigations menées à Besançon et lors d’expérimentations internationales, mais également de poser les problématiques de recherches à venir. Les passé, présent futur de Contrat Social ici interrogés, ont pour point commun l’engagement de l’artiste dans la société et "l’imagination au pouvoir".

Une nuit à la Havane. (2020)

Thomas Henriot. Il trouve son origine il y a une dizaine d’années, quand il découvre Reinaldo Arenas à travers le film de Julian Schnabel, "Avant la nuit". A l’époque, ce film adapté de son autobiographie l’a bouleversé. Il a alors l’idée d’aller lui rendre un hommage à La Havane, de retourner dans les lieux ou il a vécu. Le titre de ce livre "Une nuit à La Havane" fait référence à celui de l’autobiographie d’Arenas, qui écrivait caché dans le parc Lénine, sans possibilité de s’éclairer, donc avant la tombée de la nuit. Ce rythme diurne est également celui du travail de l’auteur Thomas Henriot.

Georges Goldner - Archive 56-------00. (2019)

Georges Goldner est un photographe de presse né à Paris en 1916 et mort à Suresnes en 1997. Après des études à l’école des Arts et Métiers, il voyage à partir de 1934 afin de constituer un fonds photographique rendant compte du monde de l’époque. Il fonde le Studio Goldner, d’abord au Square Debussy à Paris, puis rue des Mathurins. Ses clichés illustreront principalement des livres scolaires et des publications touristiques. Il utilisera d’abord dans les années 30 la chambre technique puis à partir des années 40 le moyen format avec des négatifs noir et blanc 6 par 6. Sa production d’image se focalisera principalement sur des photographes d’architecture et de paysage mais aussi des portraits d’habitants du monde avec un aspect ethnographique.

Art performance, manoeuvre, coefficients de visibilité. (2019)

La génèse de l’art performance est constituée d’une multitude d’expérimentations transdisciplinaires qui ont remis en cause les modes d’existence de l’art.
Prisée pour ses audaces souvent spectaculaires, la performances ostentatoires, on observe la présence croissante d’autres déclinaisons du performatif : pratiques furtives, immatérielles, actions intangibles ou avisuelles...

Croisée d’artistes - France - Chine. (2019)

L’on a tant écrit en Occident sur la Chine depuis le Livre des Merveilles de Marco Polo jusqu’au Barbare en Asie d’Henri Michaux que l’on ne peut qu’appréhender l’idée de s’inscrire par ces quelques lignes interposées dans un aussi écrasant héritage.
Et pourtant, diriger une école supérieure d’art aujourd’hui, c’est nécessairement un jour rencontrer le désir de cet immense pays-continent.
Désir de découverte des jeunes artistes Français et européens qui n’imaginent pas ignorer le tiers de l’humanité et désir, à l’inverse, d’une population immense qui voit en la France une référence culturelle incontournable.
Ainsi, grâce à la région Bourgogne-Franche-Comté, avons-nous pu organiser les rencontre de ces deux désirs qui sont bien davantage que l’expression de deux simples curiosités.

Excentricités : 10 insurrections - Supplément Diversions (2019)

Cahier spécial 10 ans d’Excentricités, publié dans l’édition n°106 de Diversions.
Articles et interviews : Dominique Demangeot/ Caroline Vo Minh
Photos : Dominique Demangeot
Logo Excentricités : Guillaume André.

Amitiés- Philia. (2019)

Pourquoi la Grèce ? Travailler en étroite coopération avec l’Ecole des Beaux-arts d’Athènes (AFSA) nous a paru il y a huit ans déjà comme une évidence. D’une part parce que nous vivons dans un bâtiment moderniste conçu par le disciple le plus proche de Le Corbusier, José Luis Sert, celui-là même qui dit-on a rédigé pour son Maître la fameuse Charte d’Athènes, signée dans un immeuble de la place Exarcchia. L’ISBA avec son aspect méditerranéen, ses murs percés de larges baies, ses patios et ses coursives, apparaît, en effet, à nombre de visiteurs comme une île grecque ou espagnole égarée en pleine Franche-Comté, impression que sa blancheur plus récente réhausse encore. D’autre part, plus que son habitat, L’Institut Supérieur des Beaux-Arts qui fut le siège de l’Esthétique Industrielle lancé par Charlotte Pierrand qui y enseigna des années, entretient avec le monde du travail des relations spécifiques.

Aspirations (2018)

A la demande de mon ami Laurent Devèze et suite à la visite de l’exposition "L’artiste est-il un chamane ?", je souhaiterais partager quelques réflexions qui s’enracinent dans mon engagement artistique.
Jeune comédien au Théâtre du soleil, j’ai porté le masque pour la première fois devant Ariane Mnouchkine et les acteurs de la compagnie.
Durant l’heure du déjeuner, je suis resté, seul, dans la salle de répétition, et là, je me suis livré à la métamorphose.

Jean-Luc Bari-Supplément d’âme. (2018)

"Des objets, il y en a dans tous les plans (...) c’est l’espace de l’homme, il s’y mesure et détermine son humanité à partir du souvenir de ses gestes : son temps est couvert d’usages, il n’y a pas d’autre autorité dans sa vie que celle qu’il imprime à l’inerte en le formant et le manipulant.
Le Monde-Objet, Roland Barthes.

Frédéric Weigel - Éditions. (2018)

Depuis longtemps, Yoshiko Suto et moi-même nous souhaitions formaliser les expériences et les réflexions autour du contexte paradoxal de l’art au Japon, tel que nous l’explorons par le biais du centre d’art le Palais des paris.
Cet ouvrage est l’occasion de poser sur le papier des analyses, des schémas et des dessins de cette situation si peu représentée.
Le projet de ce livre a commencé l’été 2017 durant une résidence dans le centre d’art de la FABRIKculture avec Johanny Melloul. Il est ensuite formalisé à l’ISBA, et édité par Antoine Lefebvre éditions.

Jean-Jacques Gil - 14. 16. 18. Les pluies du printemps ne reviendront plus. (2018)

16. est une exposition, dont la première étape 14. s’est déroulée à la Narbonne à la chapelle des Pénitents Bleus en 2014, qui va trouver à Montmartre, en cette année universitaire de la terrible bataille de Verdun, son avatar parisien : 14.Retour ligne automatique
La guerre ayant durée 5 ans, il nous a semblé pertinent de faire de ces présentations successives les métaphores des différentes éditions d’un livre que l’auteur retouche ici où là, avec des chapitres parfois qui disparaissent, d’autres qui se réécrivent, tout en restant fidèle à l’esprit de sa première version. Retour ligne automatique
Ainsi, 16. est-elle la seconde "édition" de ce compagnonnage qui a conduit les élèves et anciens élèves de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon qui constituent le "gros de la troupe" présentée ici à inventer dans un nouvel espace une nouvelle relation à la prose de Jean-Jacques Gil.Retour ligne automatique
L’esprit étant resté le même nous avons choisi de vous livrer tel quel, avec de très intimes variations, l’argumentaire qui introduisait 14., la première "édition/exposition".

18., une proposition de Laurent Devèze et Julien Cadoret qui résonne avec les pluies de printemps ne reviendront plus, un roman de Jean-Jacques Gil. Avec les oeuvres d’Arthur Babel, Maureen Colomar, Gérard Colomb, Thomas Fontaine, Fabien Guillermont, Anthonin Lagarde, Jérôme Vaspard, Reine N’dri, Thomas Perrin, Alexandre Jouffroy, François Compagnon et Julien Bouley.

Max Feed — oeuvre et héritage de Max Neuhaus. (2018)

Sous la direction de : Daniele Balit
Hors-série D’Ailleurs, revue de recherche de l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon.
Ouvrage publié suite aux expositions Max Feed et Mix-Feed, qui se sont tenues en 2016 au Frac Franche-Comté et à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon.

Contre coup - Musée des Beaux-Arts de Dole (2017)

De quelle bataille ou catastrophe subissons-nous le contre coup ?Retour ligne automatique
Ils sont six, six jeunes artistes sortis de l’ISBA à être cette année invités par Stéphanie Jamet et Philippe Terrier-Hermann pour investir durant quelques semaines le 3e étage du musée des Beaux-Arts de Dole : Moumen Bouchala, Jo Errant, Delphine Corre, Laurie Delmas, Thomas Vinck et Lulu Zhang.Retour ligne automatique
Chacun à sa manière, parle du monde d’aujourd’hui, un monde ambigu et complexe traversé par la violence, l’autorité, le contrôle, qui peuvent mener au mensonge, à l’absurde, à la guerre ou à la folie... Avec courage, humour, gravité, poésie, légèreté, ils regardent leurs contemporains, scrutent leurs angoisses, leurs culpabilités, leurs stratégies d’attaques, leurs mécanismes de défense ou de survivance. Et inventent leur propres réponses : des oeuvres qui appellent à être pensées, activées, jouées par nos visiteurs, par nous-mêmes. Retour ligne automatique
Qui nous amènent donc à être acteurs au moins autant que regardeurs.Retour ligne automatique
A agir pour ne pas subir.

La syncope dans la performance et les arts visuels. (2017)

La présente publication s’attache à saisir la diversité de la syncope dans les arts contemporains. Elle assemble des écrits, en langue française et anglaise, de théoriciens et d’artistes venant rythmer et élargir la réflexion lancée lors de la journée d’études, La Syncope, expériences du ravissement qui s’est tenue à l’Université d’Amiens le 17 mars 2016. Cette dernière était associée à une exposition éponyme au fracpicardie composée également d’oeuvres de la fondation Francès de Senlis. [...]
Déplacée en dehors du simple acte de sa représentation vers d’autres enjeux esthétiques et politiques, la syncope devient méthode qui interroge le hors-soi, hors-lieu, hors-temps. Echappées et volte-face qu’il est possible d’interpréter en termes de dé-production et d’utopie, de basculement vers une syncopolitique.

Résidents. (2017)

Le livre est né d’un atelier spécifique lors duquel nous avons invité quelques « anciens résidents » étudiants à rencontrer les nouveaux. Il et elles ont raconté un fait marquant, un moment vécu pendant leur résidence. Discussions, échanges, retours sur expériences et nouvelles lignes de vie, ont structuré cet atelier tout au long d’une semaine. Nous voulions un livre qui en soit un bilan prospectif. Voilà pourquoi nous avons ouvert les travaux d’écriture à la fiction, à la poésie, aux récits d’une façon générale. Grâce à Nicolas Bardey, graphiste enseignant à l’école, le livre a fait l’objet d’une recherche formelle engagée par lui en parallèle avec le développement de l’identité visuelle de l’axe « Contrat social ».

Simplon Express - Retour à Zagreb. (2017)

Les 12, 13 et 14 juin 1989, quelques mois avant la chute du mur de Berlin et l’ouverture des frontières du bloc de l’est, La Galerie des Locataires fondée en 1972 par Ida Biart organisait un voyage dans le Simplon Express, train qui traversait alors l’Europe de Paris à Zagreb. Ce train n’existe plus mais le parcours qu’il empruntait en passant par la France, la Suisse, l’Italie et aujourd’hui la Slovénie et la Croatie nous renvoie à l’histoire européenne. Cette traversée a intéressé l’équipe de recherche Contrat Social de l’ISBA non seulement parce qu’elle ravivait ce voyage artistique mais aussi pour ce qu’elle montrait du visage de l’Europe aujourd’hui. Europe qui, après la courte période d’euphorie post-1989, fut vite assombrie par la guerre en ex-Yougoslavie qui débuta en 1991 et morcela le pays, entraînant l’arrêt du Simplon Express.
Refaire le trajet de ce train n’a donc rien de nostalgique, c’est au contraire une prise de conscience politique. L’équipe composée de l’artiste Géraldine Pastor Lloret, cinq étudiants-chercheurs, Alexandra Guffroy, Ronan Querrec, Mélio Lannuzel, Juliette Buschini, Alexandre Jouffroy et de Stéphanie Jamet a envisagé le déplacement réalisé entre le 19 et le 25 novembre 2016, non pas tel le voyage d’un retour depuis Zagreb, mais bien comme celui d’un retour à Zagreb.

Comedia Napoli ! (2016)

La tendance à considérer comme pédagogique uniquement ce qui relève directement d’une instance pédagogique est presque irrésistible. Qu’ils soient familiaux, scolaires ou autres, ces points de repère institués rendent souvent invisibles d’autres « sources pédagogiques », d’autres manières d’apprendre à faire partie du monde. La confusion entre un savoir dispensé de manière organisée et intentionnelle et un apprentissage qui se tisse de façon imperceptible au fil du temps n’existe pas que dans la tête hirsute de Gennariello, le destinataire fictif du « petit traité pédagogique » éponyme de Pier-Paolo Pasolini.

D’ailleurs (5) - Puisqu’on vous dit que c’est possible. (2015)

emprunte son titre au film-montage de Chris Marker réalisé sur « l’Affaire Lip » en 1973, moment fort de la mémoire ouvrière bisontine. Ce programme – sous forme de workshops, symposiums et expositions – est le fruit de quatre ans de recherches dans le champ de la création artistique au sein du pôle Contrat Social de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté.
La présente publication dirigée par Stéphanie Jamet-Chavigny et Philippe Terrier-Hermann rassemble un ensemble d’œuvres, de textes et de documents historiques qui tente un parallèle entre les expériences d’auto-représentation des luttes en Franche-Comté (Lip, Rhodia, Peugeot) et celles qui se sont déroulées lors des révolutions arabes. Le travail, question centrale de la lutte, est par ailleurs envisagé dans sa dimension de représentation sociale et esthétique et interroge les notions de production/post-production/dé-production.
Ces recherches ont été menées en collaboration avec différents partenaires, l’ENSAV de La Cambre à Bruxelles (Belgique), la HEAD de Genève (Suisse), l’INBA de Tétouan (Maroc) ainsi qu’avec la participation de la Cinémathèque de Tanger (Maroc), la Saline royale d’Arc-et-Senans, le CNAP, le Frac Bourgogne, le Frac Champagne-Ardenne, le Frac Franche-Comté, le Frac Haute-Normandie, la Galerie Air de Paris, la Galerie Chantal Crousel, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, ISKRA. Elles ont bénéficié du soutien du Ministère de la culture et de la communication (France) et de la Délégation Wallonie-Bruxelles à Rabat.

Avec : Paul Ardenne, Mohamed Arejdal, Christine van Assche, Mehdi Bahou, Yto Barrada, Pascal Beausse, Thomas Bizzarri, Touda Bouanani, Mounira Bouzid El Alami, Nicole Brenez, Maxime Callen, Gabrielle Camuset, Mathilde Chavanne, Maureen Colomar, Hippolyte Cupillard, Catherine David, Laurent Devèze, Ali Essafi, Miléna Favet, Simohammed Fettaka, Hélène Fleckinger, Laura Garcia Karras, Pascal Gautrand, Frank Georgi, Redwane Jabal, Stéphanie Jamet-Chavigny, Laetitia Jeurissen, Valérie Jouve, Ali Kazma, Joseph Krommendijk, Matthieu Laurette, Guillaume Le Gall, Audrey Lenchantin, Omar Mahfoudi, Diego Moscoso, Mélanie Peduzzi, Giampiero Pitisci, Tarik Rahel, Zahia Rahmani, Alain Rodriguez, Marc Roig Blesa, Stefano Savona, Bruno Serralongue, Paul Smith, Philippe Terrier-Hermann, Alice Van den Berg, Morgane Vié, Werker Magazine et Dork Zabunyan.

Anne Zimmermann - Peau et truie. (2014)

Anne Zimmerman ne perfore pas, elle embrasse.
En effet, avec une telle artiste, nous n’assistons pas à proprement parler à une performante extérieure, pas plus que nous n’assistons à la préparation de nos déjeuners dominicaux en ethnographe, ni ne sommes seulement public du déshabillage de l’être aimé lorsqu’il s’apprête à nous rejoindre au lit : nous ne sommes jamais complètement, sauf détresse extrême ou pathologie lourde, spectateur de notre propre vie.

D’ailleurs 4 - (2013)

L’art au risque du corps
Revue de la recherche de l’école régionale des Beaux-Arts de Besançon : 2013 : n° 4 : l’art au risque du corps. - Besançon Ecole régionale des Beaux-Arts
Le risque du corps c’est celui, sans rhétorique excessive, que le corps social doit accepter de courir pour apprendre de ces créateurs quoi font du brouillon le terme ultime de la profondeur et préfère s’entailler vilainement le corps que de s’ensevelir sous quelque bel ornement.
Quels risques préférons-nous courir : celui de devoir repeindre après chaque performance le local sanctifié du white cube ou de vivre à jamais dans le blanc uniforme des morts hospitalières ? Accepterons-nous que le sang coule ou nous contenterons nous à jamais de satisfaire notre cruauté par internet ou télé-réalité interposés, intacts et vierges, télécommande en main ?
Stoppons là ces questionnements, ils surabondent comme ces montagnes volcaniques et éructantes de Zarathoustra ; faites simplement qu’ils nous mettent sur la voix de Julien Blaine : « Il vocifère, il faut s’y faire ! ».

The American Tetralogy. (2013)

/[Philippe Terrier-Hermann].
Dijon : Les presses du réel : BlackJack Editions, Cop. 2013.- 1 vol. (27 p. + nombreuses photos coul. ; 30 x 19 cm
Contient deux textes en anglais et en français en regard : de Veronica Gonzalez et de Masha Tupitsyn.
ISBN : 978-2-9180-6314-8 . 30 euros

Règles à jeu. (2012)

François Bénard / Frédéric Weigel.
[...] Dans l’oeuvre de François Bénard, les matériaux ne sont jamais pensés indépendamment mais dans une logique d’interaction entre eux ou avec d’autres corps. Ils sont parfois confrontés à des objets ready-made souvent conservés dans leur intégralité. Ces objets sont précisément choisis pour leur qualité matérielle et leur capacité d’action sur une autre matière. [...] Cette quête formelle, François Bénard la mène sur deux hémisphères : celui de l’abstraction et du figuratif. Et certaines oeuvres se révèlent être un hymne au jeu possible et infini des matières.

Gérard Collin-Thiébaut : l’inextricable ouvrage : volume 2. (2012)

2 : 1971 - 1980 / Gérard Collin-Thiébaut ; [Centre national de l’estampe et de l’art imprimé, Chatou].- Chatou (78) : Ed. cneai, Cop. 2012.- 1 vol. (261 p.) : ill. en noir et en coul. ; 30 X 21 cm.
L’ouvrage présent constitue le volume 2 de ce catalogue qui compte à ce jour 4 tomes non édités. Sa publication est accompagnée par une exposition présentée au Centre national de l’estampe et de l’art imprimé (Chatou, France) et à l’ École régionale des Beaux-arts de Besançon. Il est édité en partenariat avec l’École régionale des Beaux-arts de Besançon, le Frac de Franche-Comté, la Ville de Besançon et le Frac Bretagne.
L’inextricable ouvrage rassemble et raisonne l’oeuvre commentée et illustrée par son auteur, Gérard Collin-Thiébaut, depuis ses premiers griffonnages d’enfant jusqu’à aujourd’hui.

D’ailleurs (3) - Artistes et entreprises. (2011)

Sous la direction de Yann Toma, Stéphanie Jamet-Chavigny et Laurent Devèze.
De pays et d’horizons différents, artistes, critiques, historiens de l’art, économistes et philosophes interrogent les entreprises artistes. Véritables conjonctions entre une forme entrepreneuriale et un artiste, elles surgissent des quatre coins du globe depuis les années 1960, en tant que "sociétés" ou bien "firmes" et sont portées par des artistes entrepreneurs. Ainsi s’énonce une nouvelle forme d’art : l’"entreprise artiste".

Encart spécial Diversions - Exposition Centre d’art contemporain Le Pavé Dans La Mare, Besançon. (2011)

À bientôt j’espère : Benjamin Sabatier ou l’art des mots dits.
17 novembre 2011 - 14 janvier 2012.

Excentricités : Rencontres internationales de la performance. (2011)

(Archives 1) : Besançon, Ecole régionale des beaux-arts, 21, 22, 23 avril 2010 ; Laurent Devèze ; Julien Cadoret (commissaires).- Besançon : Ecole régionale des beaux-arts : EnCasOù, 2010.- 1 DVD (148 min)
Une sélection de 11 performances réalisées par Anne Zimmermann, Hiroto Naokatahira, Saidia Bettayeb, Romain Trinquand, Mickael Valet, Bérangère Pétrault, Mirai Jeon, Marguerite Bobey, au Centre Nelson Mandela, au Campus et petit théâtre de la Bouloie, et à l’Ecole régionale des Beaux-arts.

Joël Desbouiges : Métaphores 2005/2011

[Exposition, Gap, Muséum départemental des Hautes-Alpes, 18 nov. 2011 - 30 avril 2012] ; [Préface de Frédérique Verlinden, textes de Alain Kerlan, Christian Limousin, Jean-Pierre Verheggen, et al.].- Gap : Muséum départemental des Hautes-Alpes, 2011.- 1 vol. (189 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 29 cm
Contient des textes de Yves Bical, Laurent Devèze
ISBN : 2-908802-48-1 . 25 euros

D’ailleur - 2. (2010)

Utopies
Revue de la recherche de l’école régionale des Beaux-Arts de Besançon : 2010.- Besançon : Ecole régionale des Beaux-Arts
On écrit souvent à tort que l’utopie vient d’« u-topie », le non-lieu, mais l’utopie n’est pas l’« a-topie » et l’excellent helléniste qu’était Thomas More savait cela parfaitement. Sous cette simple remarque étymologique se cache peut-être d’autres réflexions, celles, notamment, qui refusent de faire de l’utopie un nulle part, alors qu’elle se propose surtout comme un ailleurs.
Les écrits et les œuvres qui vous sont présentés ici, fidèles à ce que souhaite être D’Ailleurs, c’est-à-dire une revue qui rassemble recherches académiquement exprimées et produits de cheminements esthétiques au sens le plus large et généreux du terme, présentent chacun un itinéraire particulier, un cheminement, une méthode au sens grec, qui vise à cet ailleurs que les partisans de tous les immobilismes détestent tant.

Cécile Meynier : hic & nunc. (2010)

[textes de Laurent Devèze et Cédric Schönwald ; conc. Christophe Gaudard].- Besançon : Ecole Régionale des Beaux-Arts, 2011 (25-Ornans : Impr. Simongraphic).- 1 vol. (77 p.) : ill. en noir et en coul. ; 21 cm.

Exhibiting poetry today. (2010)

Manuel Joseph : [exposition, Chatou, Centre national de l’édition et de l’art imprimé, 11 mai-26 septembre 2010] / [catalogue par] Thomas Hirschhorn ; [textes de Thomas Hirschhorn, Manuel Joseph, Alexandre Costanzo, et al.].- Chatou : CNEAI ; Paris : X. Barral, impr. 2010 (impr. en Belgique).- 1 vol. (505 p.) nombreuses ill., fac-sim. ; 31 cm
CNEAI = Centre national de l’estampe et de l’art imprimé
A partir d’une collection constituée sur quinze ans de mots, lettres et objets signés du poète Manuel Joseph son ami, Thomas Hirschhorn livre une exposition s’attachant à traduire la réalité de la poésie et à y impliquer le public.
ISBN 978-2-9151-7361-1 . 39 EUR

Tapis rouge : 90 minutes de vidéo des Écoles supérieures d’art du Grand Est. (2009)

Besançon : Ecole régionale des Beaux-Arts, 2010.- 1 DVD (90 min.) + 1 livret
Ont participé : Ecole régionale des Beaux-Arts de Besançon, Ecole Média Art - Fructidor - Châlon-sur-Saône, Ecole nationale supérieure d’art de Dijon, Ecole supérieure d’art d’Epinal - école de l’image, Ecole supérieure d’art de Metz métropole, Ecole supérieure d’art de Mulhouse - Le Quai, Ecole nationale supérieure d’art de Nancy, Ecole supérieure d’art et de design de Reims, Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg.
Une vidéo de 10 minutes pour chaque établissement, imaginée et créée par des élèves. Le livret, en français et en anglais, présente le projet global et chacune des œuvres.

D’ailleurs (2009)

Revue de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Besançon : 2009.- Besançon : Ecole Régionale des Beaux-Arts.
Ce n’est pas cultiver le goût du paradoxe à l’excès que d’affirmer que pour un voyageur et a fortiori pour un nomade, le départ pose sans doute moins de problématique que le retour. La question : « Pourquoi partir ? » est essentiellement une problématique de sédentaire et l’homme aux semelles de vent s’interrogera bien plutôt : « Mais pourquoi donc revenir ? », et plus grave encore : « Revient-on jamais ? ». Ce premier numéro de la revue de l’École Régionale des Beaux Arts de Besançon propose un panaché de textes d’artistes internationaux autour de la question du voyage et de l’ailleurs…
ISBN 978-2-9518-5884-8

Les anciens de ... (2009)

[exposition, École régionale des Beaux-arts de Besançon, 1-18 avril 2009] / [Julien Cadoret] ; avec la collab. de Laurent Devèze, dir. de l’École régionale des Beaux-arts de Besançon ; [textes de Laurent Devèze, Julien Cadoret et des artistes].- Besançon : Collectif "EnCasOù", 2009 (25-Ornans : Impr. Simon).- 1 vol. (159 p.) : ill. en noir et en coul. ; 24 cm.
Edité à l’occasion de l’exposition " Les anciens de ..." à l’École régionale des Beaux-arts de Besançon du 1 au 18 avril 2009 avec comme commissaire de l’exposition Julien Cadoret de l’Association "EnCasOù", association d’anciens étudiants de l’École des Beaux-arts de Besançon. L’exposition réunissait 34 anciens étudiants du département Art des 10 dernières années : Silène Audibert, Marguerite Bobey, Sandrine Buessler, Julien Cadoret, Marie-Cécile Casier, Jérôme Conscience, Florence Cote, Didier Blondeau, Yvan Etienne, Fanny Gaillard, Elyse Galiano, Emmanuel Gogneau, Mathieu Gruet, Charlotte Guinot-Bacot, Alexandre Haissat, Elodie Houel, Thomas Henriot, Brice Issaurat, Brice Jeannin, Delphine Lagron, Nicolas Maigret, Gérald Mainier, Cécile Meynier, Raphaël Navarro, Hugo Pernet, Sylvain Possenti, Hugo Schuwer-Boss, Sebastien Vacheresse, Jérôme Vaspard, Maxime Vernier, Sophie Vinet, Didier Viode, Fréderic Weigel, Gregory Weiss
ISBN 978-2-9534091-0-9

Gérard Collin-Thiébaut : l’inextricable ouvrage - volume 1 (2009)

 : catalogue raisonné : 1 : 1961 - 1969 / Gérard Collin-Thiébaut ; [Centre national de l’estampe et de l’art imprimé, Chatou].- Chatou (78) : Ed. cneai, Cop. 2009.- 1 vol. (149 p.) : ill. en noir et en coul. ; 30 X 21 cm
L’ouvrage présent constitue le volume 1 de ce catalogue qui compte à ce jour 4 tomes non édités. Sa publication est accompagnée par une exposition présentée au Centre national de l’estampe et de l’art imprimé (Chatou, France) et à l’ École régionale des Beaux-arts de Besançon. Il est édité en partenariat avec l’École régionale des Beaux-arts de Besançon, le Frac de Franche-Comté, la Ville de Besançon et le Frac Bretagne.
L’inextricable ouvrage rassemble et raisonne l’oeuvre commentée et illustrée par son auteur, Gérard Collin-Thiébaut, depuis ses premiers griffonages d’enfant jusqu’à aujourd’hui.
ISBN : 9782840563068


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